La Noblesse

Dans le Royaume restauré sous l’autorité sacrée d’Henry V de la Croix et du Croissant, la Noblesse, réintégrée dans sa fonction traditionnelle au sein d’un ordre véritablement synarchique selon la doctrine de René Guénon, retrouve sa place comme caste guerrière, dirigeante et opérationnelle, subordonnée au principe spirituel incarné par le clergé.

 

Elle incarne le pouvoir temporel légitime, celui qui agit conformément à la Vérité transmise d’en-haut, et se voit confier l’administration active du Royaume dans ses aspects militaires, judiciaires, techniques et organisationnels.

Chargée de la défense armée du territoire, elle dirige l’armée royale, les ordres chevaleresques, la gendarmerie, tout en rendant la justice conforme à l’ordre supérieur défini par le clergé. 

 

En temps de paix, la noblesse se tourne vers les sciences appliquées, le génie civil, l’ingénierie royale, assurant la construction des infrastructures, des forteresses, des voies sacrées et des cités nouvelles, selon une architecture symbolique en harmonie avec les principes traditionnels.

 

Formée à la fois à la guerre et aux disciplines scientifiques, elle assume un rôle intermédiaire entre le sacré et le matériel, entre l’intellect contemplatif du clergé et la force vive du peuple, ordonnant le monde terrestre en conformité avec l’ordre cosmique.

Par sa fidélité à la Couronne et au Verbe, la noblesse devient ainsi l’armature agissante de la Tradition, garantissant la stabilité, la justice et la continuité d’un royaume restauré dans sa plénitude organique et métaphysique.